Religion en republique dominicaine
RELIGIONS PRATIQUEES EN REPUBLIQUE DOMINICAINE :
En République Dominicaine, la liberté de culte est un droit constitutionnel.
95 % de la population est de confession catholique romaine. Les autres religions représentées dans le pays sont les évangélistes, les adventistes du septième jour, les baptistes et les mormons etc ….
– L’église catholique Romaine
Héritage de la colonisation espagnole, la Républiquedominicaine passe pour être un bastion catholique, puisque plus de 95 % de la population se revendique de cette foi. La nation a deux Saintes Patronnes : Nuestra Señora de la Altagracia est la patronne de la population dominicaine, et Nuestra Señora de las Mercedes est la patronne de la République Dominicaine.
L’église jouit d’un pouvoir important, intervenant dans la vie politique, sociale et économique du pays. Mais, les églises ont tendance à se vider progressivement, à peine un tiers de ces croyants pratique assidûment le culte à la messe du dimanche, phénomène plus aigu dans les grandes villes que dans les zones rurales.
Les rapprochements idéologiques entre une Église catholique et une religion populaire vaudou prenant le parti de la révolte ne satisfait guère le grand frère américain. Celui-ci ne voit donc pas d’un mauvais œil le développement de nombreuses églises évangélistes protestantes. Ces cultes étant souvent propagés par les descendants d’esclaves noirs américains arrivés dans l’île à la fin du 19 iem siècle.
– Les églises évangélistes protestantes
Ces organisations, disposant d’importants moyens financiers et de communication, se tournent en priorité vers les couches les plus pauvres de la population, celles des barrios marginados, les banlieues marginales, où elles tentent, avec un succès certain, de faire concurrence au catholicisme et aux religions syncrétiques. En périphérie urbaine et plus particulièrement dans la région de Samana, fleurissent les temples des innombrables sectes évangélistes et d’autres d’obédience différente au nom parfois des plus fantaisistes. Les plus représentatives sont les Adventistes du Septième Jour, les témoins de Jehova, les Baptistes et les Mormons, toutes en constante augmentation. Enfin, sont présents sur le territoire dominicain, quelques adeptes du judaïsme, de l’islam et du bouddhisme.
Ce n’est donc pas un hasard si Jean-Paul II avait commencé son pèlerinage planétaire par la Républiquedominicaine. En effet peu après son élection en 1978, Jean-Paul II, le pape le plus voyageur de l’histoire, réserva à la République dominicaine son premier déplacement et porta à la Vierge de la Altagracia, protectrice du peuple dominicain, une attention toute particulière.
Dans la région de Samana les pratiques de la Santería, (mélange de catholicisme et de vaudou religion populaire initiatique héritée de cultes africains) et du Vaudou coexistent dans la plus grande tolérance avec la religion catholique.
– La Santería
Dès leur arrivée sur l’île, partagée entre Haïti et la Républiquedominicaine (de l’époque), les esclaves africains étaient aussitôt christianisés par les Espagnols. Ils parvinrent avec difficulté à préserver leurs croyances et leurs rites, en associant les divinités africaines avec les saints catholiques. La Santería est née de l’union du culte des dieux africains et du catholicisme. Dans un même lieu de culte, les fidèles adressent aussi bien leurs prières aux saints catholiques qu’aux divinités africaines.
– Le Vaudou religion populaire
Bien qu’officiellement le vaudou n’existe pas en République dominicaine, la pratique de quelques rites vaudous ou païens restent très vivaces et moins avouables publiquement.
Pour assister à certains rites, se rendre un lundi en début d’après-midi au grand cimetière de Saint-Domingue. Il se transforme alors en un lieu de culte dit de la « religion populaire ». À travers un dédale de tombes traditionnelles (ici les morts reposent le plus souvent dans des sortes de casiers superposés les uns aux autres) et de chapelles se déroulent de curieuses cérémonies. Les participants apportent de la nourriture à leurs morts, aux esprits, dans l’odeur entêtante des bouquets d’herbes aromatiques brûlés près des tombes. Les femmes fument le cigare en offrande aux dieux, certains participants entrent en transe.
– Tolérance religieuse
Il faut noter qu’en République dominicaine, s’exerce la plus grande tolérance envers les pratiquants des divers cultes qu’ils soient catholiques, baptistes, évangélistes, protestants ou même juifs. Pour l’anecdote il nous a été rapporté qu’à Nagua (province de Samana) une synagogue juive a été louée à une église pentecôtiste.
Dieu fera un tri et retrouvera les siens !!!
A l’attention des touristes : en République Dominicaine, c’est une offense d’entrer dans une église en état d’ébriété, vêtu d’un short ou en maillot de bain (et oui certains l’ont déjà fait).