Las Terenas
Si le Paradis existe il doit ressembler à Las Terrenas.
Avertissement : " Ami, si tu t'aventures ici, tu pourrais bien, comme bien d’autres avant toi, ne plus jamais vouloir en partir" pourrait-on donner comme conseil à chaque visiteur de Las Terrenas.
A Las Terrenas peu ou pas de sites historiques, ni de belles bâtisses... mais l'harmonie des paysages et des couleurs de ce lieu rend ce lieu magique et inoubliable, un souvenir ancré dans la mémoire. Depuis plus d'une trentaine d'années ce village de pécheur enfoui dans les cocotiers a su préserver malgré le nombre de touristes son authenticité et distille un sentiment étrange aux visiteurs venus s'y échouer. Il règne dans le village une atmosphère spéciale qui s’insinue très subtilement. A tel point que nous aussi sommes tombés sous son charme. On s’y sent bien, il y fait bon vivre !!!
Ici, pas de place pour les grosses infrastructures hôtelières, car la force de cette région est aussi sa faiblesse, l’aéroport El Catey, à 30 mn de Las Terrenas n’accueillant qu’un petit nombre de vols charters en provenance d’Europe. A Las Terrenas seuls deux hôtels accueillent les touristes amateurs de "tout compris". Mais avantage majeur, grâce à son isolement un peu au bout du monde, Las Terrenas s'étend langoureusement le long de quelques 18 km des plus belles plages de sable blanc de République dominicaine restées encore quasiment désertes et préservées des conséquences nocives de la présence massive de touristes.
Las Terrenas est un endroit assez privilégié où inondations et ouragans ne daignent même pas rendre visite. Exemple, lorsque en 1998, le dévastateur ouragan "George" à détruit une partie de l'île, Las Terrenas n’a eu droit qu’à des pluies un peu plus fortes que d’habitude ...
Cependant, le visage de Las Terrenas change rapidement tout en tentant de conserver son âme et sont particularisme. Les acteurs du tourisme y réalisent de nombreux projets. Résidences de tourisme, complexes de luxueuses villas, petites structures hôtelières, restaurants, boutiques ont poussé comme des champignons dans le centre ville. D’autres projets plus ambitieux tels que la construction d’une marina, la création d’un golf, l’ouverture d’un casino ont tentés de voir le jour mais tous ont été voués à l’échec …. Mais jusqu’à quand? Difficile de savoir si Las Terrenas ressemblera pas bientôt à Punta Cana ou Boca Chica … mais ce serait tellement dommage. Pour l'heure, Las Terrenas s'ébat bruyamment le long de son artère principale (la calle principale) sillonnée en permanence par les bruyants "conchos" (les motos taxis). Elle regroupe les principaux commerces, petits supermarchés, restaurants. . La vie est peu chère, mais reste élevée par rapport au reste de l'île. Ceci est dû à certains expatriés, voir conquistadors, qui ne voient que par l'argent des touristes. Et oui, ça existe !!!
La rue centrale aboutit sur une petite route goudronnée qui longe les plages de "Punta Popi" à l’Est et de "Las Balenas" à l’Ouest. Des cahutes y sont anarchiquement posées, proposant aux baigneurs des bières "Presidente" glacées. C'est ici aussi que se regroupent les résidences de vacances et la majorité des petits hôtels.